
      
    
 
      Article publié sur "Votre Généalogie" numéro 
      11, "Douanes et douaniers", par Paul Povoas (fév./mars 
      2006)
      
      
      
      
      
      Douanes et douaniers
      par 
      Paul Povoas
      
      L’histoire et la généalogie douanières, voilà un sujet à la fois 
      complexe et passionnant, tant il est difficile d’appréhender l’organisation et les 
      usages de cette administration multiséculaire.  
      Des générations d’hommes imprégnés du devoir ont servi les intérêts de la nation  : au rythme des événements historiques, des campagnes 
      contre les contrebandiers et la fraude , leur 
      mission de douanier impliquait l’adoption 
      d’un mode de vie contraignant voire dangereux, si bien qu’un certain nombre 
      d’entre eux  ont payé de leur 
      vie.
      Et de nos jours, la recherche généalogique douanière se 
      trouve facilitée grâce au Musée 
      national de la Douane chargé de promouvoir l’histoire et la généalogie douanières.
      
      
      Un peu d’Histoire
      
      Une lente organisation
       Si l’exercice des droits sur les « entrées » 
      et les « sorties » est une préoccupation du pouvoir monarchique, 
      ces droits  de douane intérieure 
      se confondent au Moyen-Age avec les taxes de péage, de circulation et par 
      la suite de l’octroi.
      Ces droits et taxes sur les marchandises, différents d’une province à l’autre, 
      sont régis et affermés isolément.
      En 1598, Sully réunit  ces taxes 
      en un seul et unique prélèvement, connu 
      sous le nom de « bail des cinq grosses fermes ». L’utilité économique 
      des droits de douane encourage ainsi le commerce et protège les manufactures 
      nationales. 
      En 1614, les douanes intérieures sont en partie supprimées. On instaure 
      trois parties distinctes sur l’ensemble du territoire : 
      - une partie du royaume acceptant la liberté commerciale  et appliquant les « cinq grosses fermes ». 
      
      - une autre partie regroupant les « provinces réputées étrangères », 
      conservant leurs propres douanes intérieures.
      - une zone dénommée « l’étranger effectif » ou « à l’instar 
      de l’étranger effectif »,  pouvant 
      exercer ses droits d’échange librement vers l’extérieur mais sans communiquer 
      avec le reste du royaume : En faisaient partie l’Alsace, la Lorraine 
      et les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun, et quelques villes portuaires : 
      Bayonne, Lorient et Dunkerque, pour n’en citer que quelques unes.
      
      Vers une unification des droits douaniers
      Au milieu du XVII ème siècle, Colbert, alors Contrôleur général des Finances 
      de Louis XIV, considéré comme le fondateur de la douane moderne, développe 
      le commerce et prétend par sa doctrine inspirée du mercantilisme libéral que les échanges commerciaux, 
      notamment les exportations vers l’étranger, peuvent enrichir le Trésor royal. 
      Si bien que des mesures ont été instaurées avec l’abolition des douanes 
      intérieures, le développement et la  protection 
      des manufactures assurant ainsi leur essor grâce aux exemptions fiscales 
      et  aux subventions royales. Les  
      produits étrangers, hollandais et anglais notamment, lourdement taxés, 
      subissent le protectionnisme 
      français, qui conduira en toute évidence à la guerre.
      La doctrine de Colbert prévaut jusqu’à la fin du l’Ancien régime ; 
      les deux ordonnances de 1681 et 1687 lancent les bases de la législation 
      douanière moderne, avec l’élaboration d’un tarif douanier homogène, le transfert 
      des bureaux de traites aux frontières et la suppression des barrières intérieures. 
      Il est à noter que le pouvoir central s’est heurté à certains bénéficiaires 
      tels les fermiers généraux qui 
      jouissaient de « privilèges » et s’étaient considérablement enrichis 
      grâce notamment à des droits comme la Gabelle, impôt sur le sel, 
      très impopulaire.
      Si bien qu’à cette époque la Ferme Générale 
      compte plus de 40 directions en province et recense 25 000 agents agissant 
      « Au nom du Roi », sans être pour autant des fonctionnaires royaux, 
      un effectif  occupé pour une partie 
      dans les  bureaux de traite à 
      percevoir et vérifier les droits encaissés, et l’autre, la plus importante, 
      les « brigades », en fait, les employés des fermes du Roi, pour 
      le contrôle des marchandises et la répression de la contrebande.
      
      L’administration des Douanes moderne naît avec la Révolution et précisément 
      sous la Constituante, avec la loi du 1er mai 1791, qui fonde 
      la Régie des Douanes nationales. Des mesures coercitives s’appliquent sur 
      les modes de perception des droits d’entrée et de sortie du territoire national. 
      La gabelle, les barrières intérieures et la Ferme Générale sont supprimées. 
      L’uniformisation d’un tarif douanier unique est instauré, sans pour autant 
      réellement changer l’organisation des effectifs, 
      soit près de 15 000 agents, dès lors sous les ordres d’anciens fermiers 
      généraux, devenus hauts fonctionnaires. En 1795, la Régie est supprimée 
      pour devenir l’Agence nationale des Douanes.
       
      Sous le Premier empire, la Douane est organisée militairement. Les territoires 
      provenant des conquêtes napoléoniennes déplacent des douaniers jusqu’aux confins de l’Europe napoléonienne, dont les 
      frontières sont totalement verrouillées en raison du blocus.  Il arrive que des agents des douanes impériales 
      excercent  dans des territoires éloignés 
      et il n’est pas rare que quelques uns d’entre 
      eux y fondent une famille avant de revenir ensuite en France. Cela complique 
      bien sûr les recherches généalogiques.
      
      La douane moderne
      L’aventure coloniale dans le courant du  
      XIXème siècle, et la consolidation de l’Empire français, établi en 
      Afrique, aux Antilles, en Asie, en Océanie, à 
      Madagascar et finalement en Indochine, confirment 
      le rôle capital de la Douane, qui s’appuie sur les administrations 
      locales, acquises aux mêmes méthodes.
      L’assouplissement douanier, opéré dès 1860, avec une politique économique 
      basée sur le libre-échange, accentuée par la généralisation des moyens de 
      transport, comme le chemin de fer et la navigation à vapeur,  occasionne des variations dans les échanges internationaux,  si bien qu’il faut attendre l’issue de la 2ème 
      Guerre Mondiale et les années 50 pour libéraliser les échanges commerciaux. 
      La France, en tant que membre fondateur du Conseil de Coopération douanière, 
      s’engage avec la construction européenne dans le processus qui conduira 
      à la disparition des frontières fiscales en 1993.
      
      Qui sont ces douaniers ?
      
      Nombreux sont les généalogistes qui disposent 
      d’ancêtres employés dans les douanes et suivent bien souvent difficilement 
      leur pérégrinations, d’autant que toute carrière dans la douane exige 
      une mobilité bien évidente. Dans le milieu généalogiste, on prétend même 
      qu’un douanier doit exercer sa profession avec la plus grande impartialité, 
      si bien qu’on le trouve souvent originaire d’une autre région, et on ne 
      cache pas que cela évite d’entretenir par conséquent une certaine compassion 
      avec la population locale, vis à vis de laquelle il n’a évidemment aucune 
      affinité familiale.
      
      A quoi  reconnaissait-on les douaniers ? Au  
      XVIII ème siècle, les « employés des fermes du roi » ne 
      revêtaient pas d’uniforme. En fait, vêtus 
      simplement et parfois disposant d’armes rudimentaires et de moyens qui leur 
      sont personnels, ils exerçaient leur métier avec grande vigilance tant les 
      dangers étaient réels, surtout lors des déplacements de jour comme de nuit, 
      car, des heurts violents survenaient parfois entre 
      douaniers et contrebandiers armés et déterminés.
      
      Ce n’est qu’à partir du Consulat que les douaniers sont enfin reconnaissables 
      avec un uniforme propre à leur administration.  
      Il faut attendre la Restauration pour que l’uniforme devienne d’usage  
      pour les brigades de la surveillance. Si, au premier abord, il peut 
      paraître étonnant que des fonctionnaires civils soient dotés d'un uniforme, 
      cela s'explique par la volonté et la nécessité de 
      se faire reconnaître pendant leurs missions.
      
      Les douaniers étaient 
      issus de toutes les couches sociales et être douanier suscitait vocation : 
      il n’est donc pas rare d’en dénombrer plusieurs dans la descendance d’une 
      même famille. D’anciens militaires, en fin d’activité, sollicitaient leur 
      intégration dans les brigades actives de la douane et,  forts de l’expérience acquise pendant les guerres,  
      ces douaniers menaient de vrais combats contre la fraude et les contrebandiers. 
      Si les conditions de travail étaient difficiles et exigeaient une totale soumission aux supérieurs, les douaniers étaient 
      reconnus pour accomplir leur devoir et pouvaient espérer des avancements voire des 
      distinctions.
       
      On reconnaissait généralement le douanier à 
      sa grosse veste gris-vert et à son pantalon bleu céleste bordé du galon rouge 
      garance, il était donc repérable lorsqu’il 
      faisait sa ronde à pied accompagné de collègues, par des itinéraires destinés 
      à surprendre les contrebandiers et les fraudeurs. Chaque brigade avait une 
      zone nommée « penthière » (en fait, une zone de terrain dont une 
      brigade des douanes devait assurer la surveillance).
      Il n’était pas rare que des chiens accompagnent  les douaniers. 
      Les bêtes dressées  portaient parfois 
      des colliers armés de « piques » pour blesser les chiens de fraudeurs 
      et pour empêcher qu’on les attrapât à la gorge.
      
      Les douaniers partaient souvent pour plusieurs jours ; outre le fusil 
      et la soude destinée à rechercher les marchandises cachées dans des ballots 
      de paille ou dans tout 
      autre transport de fourrage ou légumes, ils portaient sur leur dos leur 
      « lit d’embuscade » qui leur permettait de s’installer aux points 
      stratégiques sur le passage des fraudeurs (comme les dunes, les voies ferrées, 
      la plage ou les forêts).
      
      Bel exemple ce passage tiré dans « Histoires et Traditions du Doubs », 
    
« Dans ces sentiers perdus, 
      on se croyait à l'abri des «loups» - sobriquet donné aux douaniers - 
      mais, en rase campagne, on n'en menait pourtant pas large. Les yeux écarquillés, 
      l'oreille aux aguets, on avançait à pas de loup ! Pris, on était délesté 
      de la moitié de votre bricotte (petite contrebande), ou parfois conduit au bureau, pour fouille...C'est là, à ces bureaux, 
      que les agents viennent régulièrement, près du brigadier, prendre, dans 
      le plus grand secret, leur ordre de service, de jour en campagne, de nuit 
      en embuscade. On les voit deux par deux partir, à la tombée de la nuit, 
      bagnoles au dos, canne en main, rejoindre leur poste d'observation où ils 
      peuvent être rebattus à toute heure par les chefs... Il ne s'agit pas d'en 
      faire à sa guise, pour le meilleur... Aussi, sur la bagnole dépliée et fourrée 
      de peaux de mouton, à tour de rôle, l'un dort, pendant que l'autre veille !... 
      Si les contrebandiers de haute lignée appréhendent ces rondes nocturnes, 
      les hameaux isolés s'en félicitent pour leur sécurité... Aussi ne verrouille-t-on 
      pas les portes pour permettre aux «embusqués» de se réfugier en cas d'orage... 
      Peut-être, sans le savoir, côtoient-ils les ballots de tabac ou les trousses 
      de café : contrebandiers de tous pays étant bien sûr logés à la même 
      enseigne ?
      
      Les agents des douanes dans les bureaux, moins nombreux et relativement 
      favorisés, dépendaient de la Direction Générale. Le recrutement était essentiellement 
      opéré dans la bourgeoisie et d’ailleurs c’était dans cette catégorie sociale 
      que se dénombraient presque tous les cadres 
      supérieurs. Les inégalités étaient flagrantes si bien qu’il était courant 
      que des douaniers dans les brigades mobiles soient congédiés voire révoqués pour des 
      motifs tout aussi variables que le manque 
      de résultats, l’inactivité, la mauvaise conduite et l’insubordination.
Ces agents des brigades, 
      de loin les plus nombreux, étaient organisés militairement et subissaient une discipline 
      très stricte qui influait même au sein de leur vie privée. Les épouses et les enfants accompagnaient 
      le mari au gré des mutations. Et il est simple de constater qu’ils connurent tout au long 
      du XIX ème siècle des conditions de vie et de travail peu enviables : 
      doit-on évoquer par là la misère des préposés ? Comme nous le savons,  les brigades comptaient bon nombre d’anciens 
      militaires auxquels s’ajoutaient les fils de préposés, embauchés comme demi-soldiers, 
      habitués aux conditions rudes du métier.
      
      
      De nos jours, on parle  des services 
      de la surveillance et d’une variété des métiers au sein de cette 
      administration . En effet, elle regroupe 
      aussi bien des unités terrestres,  aériennes 
      que maritimes.
      En somme, les douaniers sont présents aussi bien en frontière tierce (frontière 
      suisse, frontière maritime, aéroports, ports) qu'à l'intérieur du territoire. 
      La  « douane volante », 
      comme nous savons la nommer, est en fait la Brigade de surveillance intérieure 
      (BSI). Ces services sont dotés d'agents généralistes dits « piétons » 
      et d'agents ayant une spécialité tels que les motards, les marins, les aviateurs 
      ou les maîtres-chiens.
      
      Bienvenue au Musée national de la Douane à Bordeaux
      
      Suivez 
      le guide pour vos recherches généalogiques
      
      Pour qui recherche des informations 
      sur l’état civil ou la carrière d’un ancêtre douanier, la première source, 
      qui devrait pouvoir être - en théorie - examinée, est constituée par l’ensemble 
      des pièces servant à la gestion du personnel ; il s’agit de trois documents : 
      le dossier individuel de l’agent, 
      la fiche individuelle de l’agent 
      et les anciens sommiers de signalement 
      des personnels. S’y ajoute une seconde source qui regroupe des archives 
      diverses émises par les services douaniers…dans la mesure où elles ont fait 
      l’objet de mesures de conservation. 
Documents pour la 
      gestion du personnel
Le document essentiel est bien évidemment le dossier personnel 
      pour lequel la loi du 3 janvier 1979 sur les archives a porté à 120 ans 
      le délai au-delà duquel il peut être librement consulté. Pour ce faire, 
      encore convient-il de savoir où il a pu être déposé. 
Nombre et contenu des dossiers 
      établis au nom d’un agent
Chaque direction des douanes où l’agent a été en poste a constitué 
      un dossier. Dès lors, le dossier qui contient le plus de renseignements 
      d’état civil est celui de la direction de recrutement ; le dossier 
      qui renseigne le mieux sur la carrière est celui de la direction où l’agent 
      a été radié des cadres (retraite, décès, démission, révocation). Pour certains 
      agents enfin - cadres supérieurs - , la direction générale des Douanes détenait 
      des extraits de dossiers. 
Conservation des dossiers
Deux grandes catégories doivent être distinguées : les 
      agents radiés des cadres jusqu’en 1948, les agents radiés des cadres à partir 
      de 1948.
      - Agents radiés des cadres jusqu’en 1948 : 
Les dossiers des directions étaient soit conservés dans les 
      locaux de la direction concernée, soit versés aux Archives Départementales 
      territorialement compétentes. La difficulté pour le généalogiste est de 
      localiser le dépôt qui l’intéresse car, à plusieurs reprises, le découpage 
      des circonscriptions douanières a été modifié, entraînant la disparition 
      - temporaire ou définitive - ou le transfert de certaines directions. 
Quant aux dossiers de la Direction générale, pour la période 
      1791 - 1871, ils ont été détruits dans l’incendie du Ministère des Finances 
      en mai 1871. Les fonds de dossiers de la période 1871-1948,  non versés aux Archives Nationales, ont, selon 
      toute vraisemblance, été détruits. 
      
      
- Agents radiés depuis 1948 : 
Pour les agents radiés entre 1948 et 1976, les dossiers des 
      directions étaient soit conservés dans les directions, soit archivés à l’Ecole 
      Nationale des Brigades des Douanes de La Rochelle avec les dossiers de la 
      direction générale des Douanes. 
A la suite de la décision administrative ont été acheminés 
      au Service des archives économiques et financières de Fontainebleau les 
      dossiers concernant : 
- Les cadres supérieurs (agents à partir du grade de directeur 
      régional, ainsi que les receveurs principaux régionaux), 
- L’ancien service des bureaux et l’ancien service des brigades 
      qui exerçaient dans les départements d’Outre-Mer,
- Les agents recrutés en Algérie avant l’indépendance, 
- Les agents ayant servi dans les anciens services de la France 
      d’Outre-Mer. 
En revanche, les dossiers des agents de l’ancien service des 
      bureaux et du corps des officiers des douanes ont été remis aux directions 
      régionales où les agents étaient affectés avant leur radiation des cadres, 
      pour versement aux Archives départementales compétentes. 
Pour les agents radiés depuis 1976, les dossiers sont versés 
      progressivement, après un délai de conservation de cinq ans dans les services 
      douaniers, soit au S.A.E.F. de Fontainebleau - lorsqu’il s’agit des cadres 
      supérieurs - , soit aux Archives Départementales. 
Documents divers
Au cours du XIX ème siècle et dans la première moitié du XX 
      ème siècle, de nombreuses directions des douanes n’ont pas effectué régulièrement 
      le versement des archives relatives au personnel, et notamment des dossiers 
      individuels, aux Archives Départementales. 
De multiples dossiers ont ainsi été perdus, détruits lors de 
      conflits dans les directions des douanes des frontières du Nord et de l’Est 
      mais aussi à Rouen et à Bordeaux, ou tout simplement mis au pilon « pour 
      faire de la place ». 
Dans des cas très particuliers, et essentiellement pour la 
      reconstitution de la carrière, 
      le généalogiste peut espérer renouer le fil dans ses recherches en consultant : 
      
- les annuaires des douanes qui permettent de « suivre » les officiers, les receveurs et le cadre supérieur dans leur déroulement de carrière,
- les états récapitulatifs du personnel, malheureusement rarissimes, 
      qui précisent l’implantation géographique des agents, 
- les rapports administratifs, que l’on peut trouver dans les 
      séries P (Finances, cadastre, poste, eaux et forêts) ou la série M des Archives 
      Départementales et qui évoquent parfois la situation ou l’action d’un ou 
      plusieurs agents.
      
      (Sources :  Catalogue de l'exposition  « Jules Itier. Globe-trotteur et reporter », 
      1991, Musée national de la Douane)
      
      Le musée 
      
      En juillet 1980, le Conseil d’Administration de la Direction Générale des 
      Douanes se prononça pour la création d’un Musée National des Douanes et 
      son installation dans la « Douane » de Bordeaux. 
      Une bibliothèque, dont la salle de lecture jouxte le musée, a été ouverte 
      au public en novembre 1984 et s’efforce d’apporter la meilleure aide possible 
      aux généalogistes, mais elle est limitée. 
En effet, lorsqu’il s’agissait d’épaves de séries détruites 
      ou disparues et dans la mesure où ils présentaient un intérêt muséographique, 
      des dossiers de personnel et des sommiers de signalement des personnels 
      ont été acheminés vers le musée. 
Pour ce qui est des dossiers de personnel, ils concernent les 
      directions de Lyon et de Marseille. Quant aux sommiers, ils proviennent 
      des directions de Bordeaux, Dunkerque, Nantes, Bastia, Bayonne, Charleville, 
      Chambéry et Valenciennes. 
Par conséquent, les possibilités offertes par le fonds du musée 
      demeurent restreintes sur le plan géographique puisque toutes les directions 
      ne sont pas représentées, et dans le temps car il n’appartient pas au musée 
      de disposer de séries complètes. 
Cependant, compte tenu de la mobilité des agents des douanes, 
      il a paru opportun de dépouiller l’ensemble des pièces, au besoin de les 
      rapprocher d’archives appartenant à l’administration, pour constituer un 
      fichier patronymique qui permet d’accélérer le traitement des demandes des 
      généalogistes. 
Quelles sont ces archives qui ont permis d’enrichir le fichier 
      patronymique ? Ce sont d’une part des documents acquis par le musée 
      (correspondances, dossiers, rapports), d’autre part des versements effectués 
      par des douaniers ou des descendants de douaniers. C’est ainsi qu’une mention 
      particulière doit être faite du fonds Léon Leducq qui regroupe l’ensemble 
      des recherches effectuées au cours de sa vie par cet ancien directeur des 
      douanes. 
Dès lors, si le musée détient des documents relatifs à la personne 
      étudiée, deux possibilités s’offrent au chercheur : la consultation 
      sur place ou la prise en charge de la recherche par le musée contre paiement 
      d’une somme forfaitaire actuellement fixée à 15,25 €.
      
      (Sources . opt.citée)
      
      Adresse du musée : 1 place de la Bourse 33000 
      BORDEAUX
      Téléphone : 05 56 48 82 82  / Fax 
      : 05 56 48 82 88 
      Courriel : mediation.mnd@free.fr
       
Bibliographie
Parmi la bibliographie, 
      retenons les nombreux ouvrages écrits par de Jean Clinquart sur l’administration 
      des Douanes en France, depuis la Révolution.
      D’autres ouvrages divers 
      L’ administration des Douanes en France sous l’Ancien régime, par Jean-Claude 
      Boy (1976)
      « Douaniers mis à la retraite sous l’Empire » - Répertoire nominatif 
      des dossiers conservés aux Archives nationales -  par Gilles Mesnil –
      « Directeurs et directions des douanes 1791-1945 », par Michel 
      Boyé et Nelly Coudier – AHAD
      
      Sites Internet : 
      www.douane.gouv.fr : le site 
      officiel de la Douane
      www.gabelou.com : le site de 
      l’association de l’association « gabelou.com »  pour promouvoir les relations entre douaniers 
      et de valoriser l'image des douaniers auprès du grand public
      
      Adresses intéressantes
      Association pour l’Histoire des Douanes, Ecole nationale des Douanes, 
      74, Boulevard Bourdon 92200 Neuilly-sur-Seine
      le Musée de la vie frontalière à 
      Godewaersvelde
      98,  route de Callicanes - 59270 
      - Godewaersvelde
      
      
      http://www.votre-genealogie.fr 
      
      
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